Chemin de sainteté

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L'Assomption de la Vierge Marie

L'Eglise, notre Mère, enseigne dogmatiquement que Marie, la Mère de Jésus, a été enlévée au Ciel, après sa mort, pour épargner son corps de la corruption.

 

Cette glorification de la Vierge Marie, figure de l'Eglise triomphante, est une participation à la Résurrection du Christ et un gage de la glorification de nos corps mortels du moment qu'en tant que membres du Corps mystique à travers lequel nous sommes configurés au Christ. Le livre de l'Apocalypse de Saint Jean (11 - 12) reprend cette symbolique dans un langage métaphorique et focalise l'attention du lecteur sur la victoire de Dieu qui est déjà assurée dans le mystère de la rédemption. Il parle de l'ouverture du Temple céleste et la vision de l'Arche de Dieu qui n'était plus perceptible depuis que, selon une certaine tradition, Jérémie l'aurait cachée dans une grotte avant de prendre le chemin de l'exil. Le chemin qui mène à la cachette aurait été perdu par ses disciples qui étaient chargés d'en signaler l'accès. Jérémie aurait prophétisé  que ce lieu resterait inconnu jusqu'au rassemblement du peuple élu, fruit de la miséricorde divine. L'ouverture du Temple céleste et la vision de l'Arche constituent des signes de l'accomplissement des temps annoncés par Jérémie. Subséquemment, aussi périlleuse que puisse être la situation de la femme dans le récit de l'Apocalypse, nous sommes assurés de l'échec de l'entreprise du Dragon et de la victoire de notre Dieu sur les forces du mal.

 

En effet, la femme de l'Apocalypse représente le nouvel Irsaël qui enfante des croyants fidèles. Ceux-ci sont persécutés dès leur naissance par le Dragon, symbole des forces maléfiques opposées à la réalisation du dessein de Dieu. Mais le Seigneur veille sur la femme et sur l'enfant et les sauve. Ainsi en sera-t-il des justes et du peuple saint.

 

L'enfant représente aussi le Juste par excellence, le Christ assis à la droite du Père. C'est pourquoi, la Tradition de l'Eglise a reconnu très tôt, dans la femme, la figure de la Vierge Marie, mère de Jésus et symbole du nouvel Israël qui accueille le Messie et la Nouvelle Alliance.

 

Déjà, bonne fête de l'Assomption !

 

 

Constantin YATALA NSOMWE, Curé de Nolay

 

 

 

NB : Ce texte se trouve sur le butin paroissial de la paroisse de Nolay, en Bourgogne, Le Messager, N°122, août 2011, je l'ai trouvé très beau et très intéressant alors j'ai eu envie de vous le faire partager.



22/08/2011
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