Chemin de sainteté

"Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi." (Ap 3 : 20)

Lundi, après complies, prise d'un zèle soudain, je me suis mise à sautiller partout dans le but de présenter mes excuses à mes parents et à mon frère pour une colère de l'avant-veille.

Je vais tout d'abord voir mes parents qui m'accueillent avec le sourire, m'ayant sûrement déjà pardonné. Puis je me tourner vers la chambre de mon frère où je frappe à la porte. Une réponse colérique en sort, brisant ma bonne humeur.

Je suis retournée dans ma chambre, ne voulant pas contrarier mon frère avant la nuit, et sans prévenir, les larmes se sont mises à couler le longs de mes joues. Et tout à coup, je me suis dit "c'est ce que doit ressentir le Seigneur en se présentant à la porte de nos coeurs et que nous le renvoyons sans ménagement." J'ai alors ressenti un peine encore plus grande au souvenir des nombreuses fois où j'ai refusé d'ouvrir mon coeur à Jésus.

Je me suis finalement calmé et ai écrit mes excuses sur un post-it dans le but de le glisser sous la porte pour que mon frère le trouve. J'ai vérifié que mon frère ne dormait pas encore, mais au moment de mettre le mot, il est sorti et m'a présenté lui-même ses excuses pour sa réaction.

Nous nous sommes donc couchés tous en paix. Présenter mes excuses n'est pas facile pour moi. J'ai un orgueil démesuré qui cherche à m'en empêcher. Mais cela fait tellement de bien !

Et il ne faut pas oublier qu'en se réconciliant avec son prochain, on se réconcilie également avec Dieu. On met alors en pratique les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous dit de nous réconcilier avec notre prochain dès qu'on le peut, sans attendre le lendemain.