Chemin de sainteté

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Benoït XVI rappelle aux évêques leur responsabilité dans la société

Le Saint-Père a reçu hier 120 évêques récemment nommés, participant au congrès annuel de la Congrégation pour les évêques, et il a salué le nouveau préfet de ce dicastère, le Cardinal Marc Ouellet, ainsi que le Cardinal Leonardo Sandri, préfet de la congrégation pour les Eglises orientales. Evoquant la coutume selon laquelle les nouveaux évêques effectuent un pèlerinage sur la tombe de saint Pierre, « qui s'est conformé au Christ maître et pasteur jusqu'à la mort et à la mort sur la croix« , il a rappelé à ses hôtes  les paroles de Jésus rapportées par saint Jean: « Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis« .

« La mission de l'évêque ne peut être comprise avec une mentalité d'efficience et d'efficacité pour laquelle on porte d'abord son attention sur ce qu'il y a à faire, mais il faut toujours tenir compte de la dimension ontologique à la base de la dimension fonctionnelle. En fait, l'évêque, par l'autorité du Christ dont il est revêtu, lorsqu'il siège en chaire, se trouve au-dessus et en face de la communauté, en ce qu'il est « pour » la communauté vers laquelle il dirige sa sollicitude pastorale« .

Evoquant ensuite les paroles rituelles de remise de l'anneau dans la consécration épiscopale: « Reçois cet anneau, signe de fidélité, et garde l'Eglise, épouse du Christ, dans l'intégrité de la foi et dans la pureté de la vie« , Benoît XVI a expliqué que

« le concept de garder ne signifie pas seulement conserver ce qui a été établi -bien que cet élément ne doive jamais faire défaut- mais inclut, dans son essence aussi, un aspect dynamique c'est-à-dire une tendance concrète et perpétuelle au perfectionnement, en pleine harmonie et adéquation avec les nouvelles exigences issues du développement et du progrès de cet organisme vivant qu'est la communauté ».

« L'évêque a de grandes responsabilités pour le bien du diocèse mais aussi de la société. Il est appelé à être fort et décidé, juste et serein, pour un sage discernement des personnes, de la réalité et des évènements requis par son devoir d'être père, frère et ami, dans son cheminement chrétien et humain… Le ministère de l'évêque se place dans une profonde perspective de foi, qui n'est pas purement humaine, administrative ou de type sociologique, car il n'est pas un simple gouvernant, un bureaucrate ou un simple modérateur et organisateur de la vie diocésaine. Ce sont la paternité et la fraternité dans le Christ qui donnent au supérieur la capacité de créer un climat de confiance, d'accueil, d'affection, mais aussi de franchise et de justice ».


Source.



15/09/2010
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