Témoignage de Catalina sur la Sainte Messe
Dans une merveilleuse catéchèse, le Seigneur et
Voici les raisons pour lesquelles je dois et veux donner ce témoignage au monde entier : En tout premier lieu, pour la plus grande Gloire de Dieu et pour le salut de tous ceux qui veulent ouvrir leur cœur à Dieu.
Ensuite ce témoignage est donné pour que de nombreuses âmes consacrées à Dieu puissent rallumer le feu de leur amour pour le Christ. Certaines de ces âmes sont les propriétaires des mains qui ont le pouvoir d’amener le Christ dans notre monde, Lui permettant de devenir notre nourriture.
Ces pages sont données pour permettre à d’autres âmes de briser « la routine » de la façon avec laquelle elles reçoivent le Christ et pour qu’elles puissent revivre l’émerveillement de leur rencontre de chaque jour avec Amour. Finalement, elles sont données pour que mes frères et sœurs laïques du monde entier puissent vivre le plus grand des Miracles avec leur cœur : la célébration de l’Eucharistie.
Nous étions à
Le lendemain, lorsque j’arrivai à l’Eglise, un peu en retard, l’Archevêque et les prêtres avaient déjà commencé à sortir de
J’étais profondément émue sans comprendre pourquoi, mais j’ai essayé d’être très attentive.
RITE PÉNITENTIEL
La première chose que j’ai remarquée, fut une chorale de voix merveilleuses qui chantaient comme si elles étaient au loin. Durant quelques instants la musique se rapprocha et puis elle s’éloigna tout comme le son du vent.
L’Archevêque commença la célébration de
En une fraction de seconde, j’ai pensé : « Bien sûr que je suis en état de grâce avec Dieu car je me suis confessée hier soir. »
Elle répondit : « Penses-tu que depuis hier soir tu n’as pas offensé le Seigneur ? Laisse-moi te rappeler certaines choses. Quand tu es partie pour venir ici, la fille qui t’aide s’est approchée de toi pour te demander quelque chose et puisque tu étais en retard et pressée, tu n’as pas été très délicate dans ta façon de lui répondre. Il y avait manque de charité de ta part et tu dis que tu n’as pas offensé Dieu… »
« Alors que tu étais en route pour venir ici, un autobus a empiété sur ta ligne et t’a presque frappée. Tu t’es exprimée d’une façon peu recommandable contre ce pauvre homme plutôt que de dire tes prières et te préparer pour la messe. Tu as manqué de charité et tu as perdu ta paix et ta patience. Et tu dis que tu n’as pas offensé le Seigneur ? Tu arrives à la dernière minute quand la procession du célébrant est déjà en route pour célébrer la messe…et tu vas participer sans t’être préparée… »
J’ai répondu : « Très bien, ma Mère, ne dis plus rien. Tu n’as pas à me rappeler autre chose car je mourrais de chagrin et de honte. »
GLOIRE A DIEU
C’était jour de fête et on allait réciter le Gloria.
Notre Dame dit : « Glorifie et bénis avec tout ton amour
LITURGIE DE
Le moment de
Notre Dame dit : « Je veux que tu portes attention aux Lectures et à toute l’homélie du prêtre. Souviens-toi que
« Maintenant, dis au Seigneur que tu es ici pour écouter, que tu veux qu’Il parle à ton cœur aujourd’hui. »
Je remerciais Dieu encore une fois de me donner l’opportunité d’entendre sa Parole. Et je Lui ai demandé pardon d’avoir eu un cœur si dur pendant tant d’années et d’avoir enseigné à mes enfants qu’ils devaient aller à l’église parce que l’Église le commandait et non pas par amour et pour le besoin d’être remplis de Dieu. J’avais assisté à tant de célébrations eucharistiques, surtout par obligation et à cause de cela, je me croyais sauvée. Mais je ne la vivais pas et encore moins, je portais attention aux Lectures ou à l’homélie du prêtre !
Quelle douleur je ressentis pour tant d’années perdues inutilement, à cause de mon ignorance ! Combien superficielle est notre participation à
Par contre, nous ne savons rien sur ce qui pourrait nous donner un peu de ciel sur la terre et après, la vie éternelle. Et nous nous appelons des hommes et des femmes cultivés !
OFFERTOIRE
Un moment plus tard, ce fut le début de l’Offertoire et
« Prie ainsi : (et je répétais après Elle) Seigneur je T’offre tout ce que je suis, tout ce que j’ai et tout ce que je peux. Je remets tout entre tes mains. Construis-le, Seigneur, avec le rien que je suis. Par les mérites de Ton Fils, transforme-moi, Dieu Tout-Puissant. J’intercède auprès de Toi pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de ton Apostolat, pour tous ceux qui se battent contre nous, pour tous ceux qui se recommandent à mes prières. Apprends-moi à avoir un cœur accueillant pour eux, pour que leur marche soit moins pénible. C’est ainsi que les saints priaient et c’est ainsi que je voudrais que chacun de vous le fasse. » Ainsi, c’est de cette façon que Jésus nous demande de prier, comme si nous présentions, pour ainsi dire, notre Cœur ouvert devant eux, afin qu’ils ne ressentent pas sa sévérité mais que nous soulagions plutôt la souffrance de leurs pas.
Des années plus tard, je lus un livre de prières d’un saint que j’aimais beaucoup, José Maria Escrivá de Balaguer et dans ce livre j’y trouvais une prière semblable à celle que
Soudain quelques personnages que je n’avais pas vus, commencèrent à se lever. C’était comme si, à côté de chaque personne qui était présente dans
« Observe. Ce sont les Anges gardiens de chaque personne présente dans l’assemblée. C’est le moment où vos Anges gardiens transportent vos offrandes et vos supplications devant l’Autel du Seigneur. »
À ce moment, je fus complètement abasourdie, car les êtres avaient un visage tellement radieux et d’une beauté telle, qu’il est impossible à quelqu’un de l’imaginer. Ils avaient une très belle apparence avec un visage presque féminin. Toutefois, la vue de leur corps, de leurs mains et de leur grandeur était masculine. Leurs pieds nus ne touchaient pas le plancher mais ils se déplaçaient comme s’ils glissaient. Cette procession fut très belle. Certains transportaient ce qui ressemblait un peu à un bol doré avec quelque chose qui brillait beaucoup, d’une lumière dorée blanche.
« Offrez-vous à ce moment-là…offrez vos peines, vos douleurs, vos espoirs, vos tristesses, vos joies, vos supplications. Souvenez-vous que
Derrière les premiers Anges, d’autres vinrent qui n’avaient rien dans leurs mains, ils s’avançaient les mains vides.
A la fin de la procession vinrent d’autres anges qui paraissaient plutôt tristes et avaient leurs mains jointes en prières mais avec les yeux baissés.
« Ceux-ci sont les Anges gardiens des personnes qui sont ici mais qui ne veulent pas l’être, c’est-à-dire des personnes qui ont été forcées de venir ici, qui sont venues par obligation mais sans aucun désir de participer à
« Ne contristez pas votre Ange gardien. Demandez beaucoup ! Demandez pour la conversion des pécheurs, pour la paix dans le monde, pour vos familles, pour vos voisins, pour ceux qui se recommandent à vos prières. Demandez, demandez pour beaucoup de choses mais pas seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour tous les autres. Rappelez-vous que l’offrande qui plaît au Seigneur est celle où vous vous offrez en holocauste pour que Jésus puisse, lors de sa descente, vous transformer par ses propres mérites. Qu’avez-vous à offrir au Père par vous-même ? Néant et péché. Mais l’offrande de soi-même unie aux mérites de Jésus, voilà l’offrande qui plaît au Père. »
La vision de cette procession était d’une telle beauté qu’il me serait difficile de la comparer à quelque autre chose. Toutes ces créatures célestes se courbant devant l’autel, les unes déposant leurs offrandes sur le plancher, d’autres se prosternant à genoux avec leur front touchant presque le plancher. Et dès qu’ils arrivaient à l’Autel, ils disparaissaient de ma vue.
SANCTUS
La fin de
Derrière le côté gauche du célébrant, des milliers d’anges apparurent en ligne diagonale, des anges petits, des anges grands, des anges avec des ailes immenses, des anges avec de petites ailes, des anges sans ailes. Tout comme les précédents, ils étaient tous vêtus d’une tunique qui ressemblait à l’aube des prêtres ou des servants de messe.
Tous s’agenouillèrent, leurs mains jointes pour la prière et leur tête inclinée en signe de révérence. On entendait une merveilleuse musique comme si plusieurs chorales de voix mixtes chantaient à l’unisson avec l’assemblée : Saint ! Saint ! Saint !
CONSÉCRATION
Lors de
Puis j’ai vu Notre-Dame, exactement à la droite de l’Archevêque, un pas derrière le célébrant. Elle était comme suspendue un peu au-dessus du plancher, s’agenouillant sur ce qui semblait être un tissu très fin et transparent mais en même temps lumineux, qui ressemblait à de l’eau cristalline.
Mon Dieu, quelle dignité et quelle grâce le Seigneur accorde aux âmes des prêtres et ni nous, ni même plusieurs d’entre eux en sont conscients.
Devant l’Autel, apparurent comme des ombres de personnes en gris avec les mains élevées.
« Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui attendent vos prières pour les rafraîchir. N’arrêtez pas de prier pour elles. Elles prient pour vous mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes. C’est à vous de prier pour elles afin des les aider à sortir pour qu’elles puissent rejoindre Dieu et en jouir éternellement. »
« Maintenant, tu le vois que je suis toujours ici. Les gens vont en pèlerinage, recherchant des endroits où je suis apparue. Cela est bon à cause de toutes les grâces qu’ils y reçoivent. Mais en aucune apparition, en aucun autre endroit, je suis aussi présente que durant
L’apparence si belle de
« Dis aux gens qu’un homme n’est jamais plus homme que lorsqu’il s’agenouille devant Dieu. »
Le célébrant prononça les paroles de
D’instinct, j’ai voulu incliner la tête mais Notre-Dame me dit :
« N’abaisse pas tes yeux. Regarde pour Le voir et Le contempler. Echange ton regard avec le Sien et répète la prière de Fatima : Mon Dieu, je crois, j’adore, j’ai confiance et je T’aime. Je Te demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’ont pas confiance et qui ne T’aiment pas. Pardon et miséricorde… Maintenant, dis-Lui combien tu L’aimes et rends hommage au Roi des rois ».
Je le Lui ai dit et il semblait que j’étais la seule qu’Il regardait de cette énorme Hostie. Mai j’ai appris que c’est ainsi qu’Il regardait chaque personne avec amour, en plénitude. Puis-je baisser la tête jusqu’à ce que mon front touche le sol, comme l’avaient fait tous les anges et les bienheureux du Ciel ? Peut-être que, pour une fraction de seconde, je me suis demandée comment Jésus pouvait prendre le corps du célébrant et en même temps être à l’intérieur de l’Hostie : et tandis qu’il rebaissait l’Hostie, elle reprit sa grosseur normale.
Des larmes coulaient le long de mes joues ; j’étais incapable de sortir de mon émerveillement. Immédiatement, Monseigneur (l’Archevêque) dit les paroles de
Au-dessus se trouvait Jésus crucifié, sa tête retombant sur son épaule droite. Je ne pouvais contempler son visage, ses bras meurtris et sa chair déchirée. Du côté droit de son thorax, Il avait une blessure et du sang en surgissait allant vers le côté gauche et vers le côté droit, ce qui ressemblait à de l’eau mais était très brillant. Ils ressemblaient plus à des jets de lumière qui se dirigeaient vers les fidèles, se déplaçant de droite à gauche. J’étais ébahie de voir la quantité de sang qui coulait vers le calice. Je croyais qu’il allait déborder et qu’il tacherait l’Autel, mais pas une seule goutte ne se renversa. À ce moment,
Quelqu’un peut-il imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous là à l’instant même où ils crucifient Jésus. Et Il demande pardon à son Père, non seulement pour ceux qui L’ont tué, mais aussi pour chacune de nos fautes : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Depuis ce jour, je m’en fiche si le monde peut penser que je suis folle, mais je demande à tous de s’agenouiller et d’essayer de vivre, avec leur cœur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables, d’éprouver ce privilège que Jésus nous accorde.
NOTRE PÈRE
Au moment où nous allions prier le Notre Père, le Seigneur parla pour la première fois depuis le début de la célébration et dit :
Attends ! Je veux que tu pries avec la plus grande profondeur que tu puisses ressentir. À ce moment, rappelle-toi la personne ou les personnes qui t’ont fait le plus de tort durant ta vie pour que tu puisses les enlacer, les prenant sur ton cœur et que tu leur dises de tout ton cœur : « Au Nom de Jésus, je te (vous) pardonne et te (vous) souhaite
COMMUNION
Le temps pour la communion des célébrants arriva. Là je remarquai encore une fois la présence de tous les prêtres près de l’Archevêque. Lorsqu’il communia,
Chers frères et sœurs, c’est à ce moment que nous devrions prier pour eux, car ils sont l’Église tout comme nous les laïcs le sommes. Tant de fois, nous les laïcs, demandons tant des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour eux, de comprendre qu’ils sont humains et de pouvoir apprécier la solitude qui, bien des fois, peut les entourer. Nous devrions comprendre que les prêtres sont tous des personnes comme nous et qu’ils ont besoin d’être compris et soutenus par nous. Ils ont besoin d’affection et d’attention de notre part, car ils consacrent leur vie pour chacun de nous, tout comme Jésus, en Lui étant consacrés.
Le Seigneur veut que les gens du troupeau que Dieu Lui a confié, prient pour la sanctification de leur pasteur et lui soient une aide. Un jour, lorsque nous serons de l’autre côté, nous comprendrons les merveilles que le Seigneur a faites, nous donnant des prêtres qui nous aident à sauver nos âmes.
Les gens commencèrent à quitter leurs bancs pour se diriger à l’endroit de
« Attends une minute ! Je veux te faire remarquer quelque chose… » Une motion intérieure me fit lever les yeux vers la personne qui allait recevoir
Lorsque je suis allée recevoir
J’ai reçu cette Hostie qui avait une saveur différente. C’était un mélange de sang et d’encens qui m’inondait entièrement. Je ressentais tellement d’amour que des larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse les retenir. Quand je suis retournée à ma place, alors que je m’agenouillais, le Seigneur me dit : « Ecoute… ». Un instant plus tard, je commençai à entendre les prières de la dame qui était assise devant moi et qui venait de recevoir la communion. Ce qu’elle dit sans ouvrir la bouche ressemblait à ceci : « Seigneur, souviens-Toi que nous sommes à la fin du mois et que je n’ai pas d’argent pour payer le loyer, les paiements pour la voiture ou l’école des enfants. Il faut que Tu fasses quelque chose pour m’aider… Je T’en prie, fais que mon mari arrête de tant boire. Je ne peux plus supporter son intoxication si fréquente et mon plus jeune garçon va recommencer son année encore, si Tu ne viens pas à son aide. Il a des examens cette semaine… Et n’oublie pas notre voisin qui doit déménager. Fais que cela se fasse tout de suite. Je ne peux plus le supporter… etc. » Puis l’Archevêque dit : « Prions ». Évidemment toute la communauté se leva pour une dernière prière. Jésus me dit d’un ton triste : « As-tu remarqué sa prière ? Elle ne m’a pas remercié une seule fois. Pas une seule fois, elle M’a dit qu’elle M’aimait pour le cadeau que Je venais de lui faire en abaissant Ma divinité jusqu’à sa pauvre humanité pour pouvoir l’élever jusqu’à Moi. Pas une seule fois elle a dit : « Merci Seigneur ». C’était une litanie de requêtes… et ainsi font presque tous ceux qui viennent Me recevoir. Je suis mort par amour et Je suis ressuscité, par amour J’attends chacun de vous et par amour Je reste avec vous… Mais vous ne réalisez pas que J’ai besoin de votre amour. Rappelez-vous que Je suis le Mendiant d’Amour dans cette heure sublime pour l’âme. »
Réalisez-vous que Lui, l’Amour, mendie notre amour et nous ne le Lui donnons pas : et qui plus est, nous évitons d’aller à cette rencontre avec l’Amour des amours, avec le seul Amour qui se donne Lui-même dans une oblation permanente ?
CONCLUSION
Lorsque le célébrant allait donner la bénédiction, Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour Rejoignez les 28 autres membres
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