Chemin de sainteté

Chemin de sainteté

Un document officiel scientifique et légal pro vie présenté au siège des Nations Unies

NEW YORK, 6 octobre (C-FAM) Il est plutôt courant chez les représentants de l’ONU et les professeurs américains de droit international d’affirmer que les gouvernements étrangers ont obligation en droit international de libéraliser leurs législation sur l’IVG. Pas plus tard que le mois dernier, le rapporteur spécial de l’ONU pour la Santé a publié un rapport dans lequel il l’affirmé. Le Secrétaire Général a avalisé ce rapport. Peu de temps après, la Haute Commission de l’ONU sur les droits de l’homme ont prétendu de même.

 

 

Les activistes pro vie ont affirmé pendant des années qu’une telle déclaration est infondée. Malgré tout, les gouvernements ont commencé à écouter et à libéraliser leurs législations. La Haute Court de Colombie a changé sa législation en la matière en se basant sur de telles prétentions élaborées par un comité de l’ONU. Deux juges de la Haute Court mexicaine ont fait de même.

 

Les articles de San José ont été lancés aujourd’hui dans la sale de presse située au siège de l’ONU de New York. Le professeur Robert George a déclaré à la presse de l’ONU et aux observateurs que les Articles de San José ont été rédigés dans le but d’aider les représentants des gouvernements à résister à de telles revendications.

 

« Les articles de San José ont été rédigés par un grand groupe d’expert en droit, en médecine et en politiques publiques. Les articles soutiennent et assistent les personnes  subissant dans le monde entier les pressions du personnel de l’ONU et d’autres personnes qui déclarent faussement qu’ils ont une obligation en droit international d’abroger les législations protégeant les personnes à un stade de développement embryonnaire et fœtal contre la violence de l’avortement », a déclaré Robert George.

 

L’ambassadeur Joseph Rees, ancien ambassadeur des Etats Unis au Timor Oriental, et dans le passé représentant des Etats Unis auprès du Conseil Economique et Social de l’ONU, s’est joint au professeur George pendant la conférence de presse. Rees a affirmé : « Lorsque j’étais au Timor, j’ai fait l’expérience directe des efforts constants de la part de certains fonctionnaires internationaux et des représentants d’ONG étrangères pour intimider un petit pays en voie de développement afin qu’il abroge ses lois pro vie. Le problème, c’est que les personnes travaillant sur le terrain, et même les représentants des gouvernements, ont peu de moyens pour réfuter la prétention outrancière selon laquelle l’avortement est un droit de l’homme reconnu en droit international. Les articles de San José ont pour but de les aider dans cette contre-offensive ».

Les rédacteurs ont mis un an à rédiger ces articles, auxquels sont à ajouter deux jours de négociation lors de la session de San José, au Costa Rica, en mars dernier. En tout, 29 experts ont aidé à la rédaction et on signé le document. On compte parmi les signataires des articles le professeur John Finnis d’Oxford, le professeur John Haldane de l’Université de St. Andrews, Francisco Tatad, ancien président de la majorité parlementaire du Sénat des Philippines, Javier Borrego, ancien juge de la Cour européenne des droits de l’homme, le Professeur Carter Snead du Comité international de bioéthique de l’UNESCO, et Lord Nicholas Windsor, distingué partisan des causes pro vie et membre de la Famille Royale britannique.

 

Dans les jours prochains, les articles seront présentés devant la Chambre des Lors du Royaume Uni, devant le Parlement Européen, le parlement Italien, ainsi qu’à Madrid, à Washington DC, à Santiago du Chili, à Manille, à Buenos Aires, à Calgary et à San José.

 

Vous pouvez accéder à ces articles sur le site suivant www.sanjosearticles.org

 

Source : Friday Fax

 

 

 

 



12/10/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 28 autres membres