L'église
L'église paroissiale est vide: seule une poignée
de fidèles d'un âge certain assistent encore à
la messe dominicale - peut-être plus par habitude que par
conviction - et chantent sur ordre de la dame qui mouline derrière
le micro, très près du célébrant,
des refrains qui rappellent immanquablement "quand trois
poules vont aux champs".
La liturgie que propose M. le Curé ne parvient plus à dépasser ce niveau.
Et pourtant, dit M. le Curé avec l'air désolé de celui qui ne comprend plus rien, "on" a tout fait depuis tant d'années pour attirer les gens: communion debout, suppression du latin, remplacement du grégorien par des cantiques populaires, célébration face au peuple, animation liturgique, absolutions collectives, messes anticipées du samedi soir, ronde autour de l'autel des enfants du catéchisme... "On" a tout fait!
"On" a tout fait, certes... Mais "on" surtout tout fait de travers, comme il ne fallait pas faire! "On" a fait comme si la messe paroissiale devait ressembler à la grande braderie de Lille, laquelle n'a d'ailleurs lieu qu'une fois par an et non tous les dimanches et n'est pas spécialement faite pour inviter à la prière.
La seule chose qu'"on" n'a pas encore faite, c'est reconnaître que toutes les innovations citées plus haut étaient des erreurs pédagogiques, théologiques, pastorales.
Mais pour reconnaître ces erreurs, il faudrait que les fidèles - clercs et laïcs - aient, au point de départ, assez d'humilité pour admettre que la liturgie pas plus que l'Eglise ne se construit à partir de présupposés pastoraux imaginés le plus souvent par "des chrétiens qui se laissent séduire par le mode de penser laïciste" (Cf. Benoît XVI, Message aux jeunes du monde à l'occasion des XXVIè Journées Mondiales de la Jeunesse 2011)
Car c'est bien la mentalité laïciste, avec son désir de désacralisation, qui a envahi les sanctuaires par assemblées dominicales interposées et grâce à la complicité de certains clercs. De là le fait que 99% des messes paroissiales sont devenues des rassemblements qui ne permettent plus au fidèle de "décoller" mais l'obligent à accepter ce qui est plat, médiocre, insignifiant, terne, peu attirant et, pour tout dire, sans aucun avenir.
Source.
La liturgie que propose M. le Curé ne parvient plus à dépasser ce niveau.
Et pourtant, dit M. le Curé avec l'air désolé de celui qui ne comprend plus rien, "on" a tout fait depuis tant d'années pour attirer les gens: communion debout, suppression du latin, remplacement du grégorien par des cantiques populaires, célébration face au peuple, animation liturgique, absolutions collectives, messes anticipées du samedi soir, ronde autour de l'autel des enfants du catéchisme... "On" a tout fait!
"On" a tout fait, certes... Mais "on" surtout tout fait de travers, comme il ne fallait pas faire! "On" a fait comme si la messe paroissiale devait ressembler à la grande braderie de Lille, laquelle n'a d'ailleurs lieu qu'une fois par an et non tous les dimanches et n'est pas spécialement faite pour inviter à la prière.
La seule chose qu'"on" n'a pas encore faite, c'est reconnaître que toutes les innovations citées plus haut étaient des erreurs pédagogiques, théologiques, pastorales.
Mais pour reconnaître ces erreurs, il faudrait que les fidèles - clercs et laïcs - aient, au point de départ, assez d'humilité pour admettre que la liturgie pas plus que l'Eglise ne se construit à partir de présupposés pastoraux imaginés le plus souvent par "des chrétiens qui se laissent séduire par le mode de penser laïciste" (Cf. Benoît XVI, Message aux jeunes du monde à l'occasion des XXVIè Journées Mondiales de la Jeunesse 2011)
Car c'est bien la mentalité laïciste, avec son désir de désacralisation, qui a envahi les sanctuaires par assemblées dominicales interposées et grâce à la complicité de certains clercs. De là le fait que 99% des messes paroissiales sont devenues des rassemblements qui ne permettent plus au fidèle de "décoller" mais l'obligent à accepter ce qui est plat, médiocre, insignifiant, terne, peu attirant et, pour tout dire, sans aucun avenir.
Source.
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